Si tous les propriétaires de véhicules utilitaires légers savent ce que c’est le contrôle technique périodique, seulement une poignée d’entre eux connaissent ce que c’est la contre-visite. Cette dernière ne concerne que les véhicules qui ne réussissent pas le premier contrôle technique obligatoire.
Définition et motif de la contre-visite
La contre-visite est la prochaine étape qui vient après le contrôle technique périodique. Tous les propriétaires de véhicules légers ne passent pas forcément en contre-visite.
En fait, à l’issue du contrôle technique périodique, c’est-à-dire, après que le contrôleur ait vérifié les 133 points du véhicule, il rédige un procès-verbal. A ce moment-là, deux cas peuvent se présenter. Si le véhicule ne présente aucune défaillance ou du moins, il n’y a que des défaillances mineures, le véhicule sera autorisé à circuler et une vignette sera collée sur le pare-brise indiquant la date limite de la validité du contrôle. Si le contrôleur constate des défaillances majeures et critiques, les mentionnera dans le procès-verbal et tous les défauts doivent être réparés dans les deux mois qui suivent ce premier contrôle. Après ce délai, le véhicule effectue une contre-visite.
Délai de la contre-visite et les documents nécessaires
Le délai de toutes les réparations est donc inscrit sur le timbre S qui se trouve sur le certificat d’immatriculation. Elles doivent être effectuées durant les deux mois qui suivent le contrôle périodique. A l’expiration de ce délai, le propriétaire du véhicule doit retourner au centre, comme le centre de controle technique montaigu, pour faire la contre-visite. Lors de cette dernière, le contrôleur revérifie les défaillances énumérées dans le procès-verbal.
Ainsi, il est vivement recommandé d’apporter l’original du procès-verbal, ainsi que la carte grise du véhicule.
A noter que si le propriétaire ne réalise pas la contre-visite de son véhicule à la date indiquée, il est obligé de repasser un contrôle complet.